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Petit guide de l’utilisation du Mind Mapping pour la rédaction d’un article

Nous sommes beaucoup à être concernés par l’écriture d’articles, de notes, de commentaires… Mais pourquoi voudrais-je publier un article ? Pour partager mes connaissances avec d’autres ? Pour faire connaître mes idées, mes expériences ? Pour le plaisir de mon ego ?

[EDIT 02/05/2017] Note liminaire: ayant acquis récemment l’ouvrage “Vendre avec les yeux” (http://www.biggerplate.com/mindmaps/LsqTMGQ6/vendre-avec-les-yeux-le-mind-mapping-au-service-de-la-vente-extrait) de entre autre Masucci Franco, et ayant découvert dans les liens proposés un article portant sur “Écrire Avec Le Mind Mapping En 4 Étapes” (http://www.managementvisuel.fr/ecrire-avec-le-mind-mapping-en-4-etapes/), je dois constater nombre de similarités entre cet article (datant de décembre 2015) et celui que je vous propose ici. Je tiens seulement à préciser que je ne me suis aucunement inspiré de l’article précité afin d’écrire le mien.

Les articles sont faits pour être lus mais ils peuvent aussi être discutés (il n’y a pas qu’une seule vision des choses…), controversés, critiqués, approfondis. Ils peuvent aussi engager une réflexion commune sur un sujet particulier. Publier crée justement le risque d’être remis en question…

De mon point de vue personnel, j’écris un article avec les objectifs suivants:

  • j’ai une expertise sur le sujet que je souhaite partager
  • afin de pouvoir me remettre en question, je souhaite pouvoir profiter de l’avis du lecteur sur la pertinence de ce que j’écris
  • et puis, j’aime écrire, cela me relaxe
    . Mon laptop et mon chat sur les genoux (pas le laptop sur le chat, il n’aime pas…), une bonne musique de fond, et c’est parti…

Ecrire un article, une note, un commentaire n’est pas un exercice facile. Le message doit porter et donc le corps doit être structuré, l’argumentation développée et présentée de manière à interpeller le lecteur concerné et à susciter la réflexion, voire la critique ! Les phrases doivent être formulées correctement, dans un français compréhensible. Les “ouai j’aicri paske sam déchire” (lu il y a peu de temps sur un forum…) ont peu de chance d’interpeller le lecteur…

Oui mais bon… On fait comment ? Je vais prendre un exemple tiré d’une situation vécue: comment j’ai procédé à la rédaction de mon article précédent qui parlait de l’utilisation de techniques de Mind Mapping appliquées à la prise de notes en réunion.

JE M’EXPLIQUE…

Partant de l’idée qu’il pourrait être intéressant de partager mon expérience et de récolter celle d’autres personnes, je me décide un soir de me lancer dans l’écriture de cet article. Je n’en suis pas à mon coup d’essai. J’ai déjà écrit pour différentes publications, donc cela devrait aller…

Et c’est parti. Je prend mon laptop, je m’installe dans mon fauteuil et j’ouvre mon traitement de texte. Et des idées j’en ai ! Mais entre ces idées qui se bousculent dans ma tête et écrire des phrases compréhensibles, il y a un fossé ! Que dis-je, une crevasse, un gouffre ! Je sais que je veux parler des difficultés rencontrées, du problème de la temporalité, des intervenants qui feraient mieux de ne pas intervenir, du chaos qui règne, du président qui ne préside que si peu, de l’agenda qui n’est pas respecté, du rythme soutenu, des contraintes logistiques … Mais je commence OU ?

LE PROCESSUS DE MISE A PLAT D’IDEES N’EST PAS SIMPLE. MAIS PAR OU COMMENCER ?

Chronologiquement dans l’ordre d’apparition des idées ? Selon l’importance de celles-ci ? Et ce que je juge si important le sera-t’il aussi pour le lecteur ? Ou peut-être selon l’importance des problèmes rencontrés ? Et quelle est la finalité de cet exercice d’écriture ? Le plaisir de l’acte ou une volonté de passer un message ? Pour le premier, je me laisse aller, mais dans le dernier cas, je trouve quand même opportun de motiver le lecteur potentiel à aller plus loin que la lecture de l’accroche… !

Ce n’est donc pas un travail évident ! Mais il n’est pas impossible si je m’arme de moyens efficaces.

PAS DE PANIQUE… JE LANCE XMIND…

Vous aurez deviné la solution que je préconise, surtout si vous me connaissez ou consultez régulièrement ce blog: le Mind Mapping ! (la phrase devient un credo de ce blog  ), et un peu de méthode…

Et comme méthode, je vais utiliser SOSRAC.

PARLONS DE SOSRAC

Eh bien là, je ne peux pas trouver de références. Cette méthode m’a été enseignée par ma prof de français dans un lointain passé, pour le développement de dissertations. A-t’elle développé cette méthode par elle-même ? Je ne le saurais jamais, et mes recherches sur internet n’ont mené à rien (si quelqu’un le sait, merci de le mentionner dans les commentaires). Mais je sais qu’elle fonctionne !

C’est une méthode de structuration d’un récit, détaillant point par point son développement: Situation, Observation, Sentiment, Réflexion, Action, Conclusion.

Situation: expose les prémisses qui vont mener au récit, le pourquoi de la rédaction de l’écrit

Observation: ce que l’on peut observer sur la situation que le point précédent présente
Sentiment: notre position par-rapport aux points précédents, car cet écrit, nous le voulons représentatif de notre vision (dans ce cas-ci. Si ce n’est pas le cas, nous emploierions une autre structure… Ce sera peut-être l’objet d’un autre article…)
Réflexion: portant sur les points précédents. Il s’agit ici d’une analyse menant à la proposition d’une solution
Action: ici nous décrivons la proposition de solution que la réflexion nous a induite
Conclusion: où nous résumons la problématique et montrons comment la solution proposée résout ce problème.

Si je n’ai pas pu retrouver des traces de cette méthode sur Internet, il me semble intéressant de mentionner que j’ai par-contre pu mettre en évidence la ressemblance qui existe avec une autre méthode, sans-doute plus ancienne: la pyramide de FREYTAG.

LA PYRAMIDE DE FREYTAG

Certains lecteurs auront peut-être déjà entendu parler de cette méthode de structuration de récit utilisée dans des mises en scène dramatiques.

Voici donc cette pyramide:

Gustav Freytag (1816-1895) était un écrivain Allemand qui a décrit le développement dramatique en littérature, basé sur 5 actes. Pour l’illustrer, je vais prendre l’exemple d’un film d’horreur classique traitant le thème des “requins tueurs”:

– “exposition“: mise en place des personnages et de l’arrière-plan du récit. Par exemple, “la description de la vie idyllique que mènent les habitant et le shérif d’une ville des îles Keys en Floride”
– “incident“: c’est l’événement qui va déclencher la dynamique du récit. Par exemple, “un baigneur échappe de justesse à l’attaque d’un requin”
– “progression“: la tension monte dans le récit. Par exemple, “les attaques de requins se multiplient, une personne y a trouvé la mort et le maire de la ville refuse de faire évacuer les habitants, en pleine saison touristique”
– “climax“: le point culminant du récit. Par exemple, “les attaques sont exécutées par un requin géant, qui finalement s’en prend à notre shérif”
– “dégression“: la tension décroit dans le récit. Par exemple, “le shérif réussit à faire évacuer les habitants de la ville”
– “résolution“: c’est l’événement qui va apporter une solution au problème. Par exemple: “le shérif trouve une solution pour détruire le requin: lui faire avaler une bonbonne d’oxygène, puis la faire exploser”
– “dénouement“: les problèmes sont résolus et la vie reprend son cours. Par exemple, “les habitants reviennent en ville et le shérif est acclamé en héros”

Cette structure se retrouve encore toujours dans de nombreux films et télé-séries actuelles. A l’occasion, essayez de l’y retrouver !

Assez étonnament, j’ai constaté que les deux méthodes repose sur les mêmes principes:

  • la “situtation” de SOSRAC correspond à l'”exposition” de FREYTAG
  • l'”observation” de SOSRAC est l'”incident” de FREYTAG qui déclenche l’action
  • les “sentiments” de SOSRAC se retrouvent dans la “progression” de FREYTAG, où l’action se développe sur un mode personnel
  • le “climax” de FREYTAG ne se retrouve pas dans SOSRAC, mais est une conséquence logique des “sentiments”
  • La “réflexion” de SOSRAC est la “dégression” de FREYTAG, là où la solution à la situation problématique se dessine
  • La “résolution” de FREYTAG se concrétise en “l’action” de SOSRAC
  • et enfin, la “conclusion” de SOSRAC se retrouve dans le “dénouement” de FREYTAG

Appliquons cette méthode à mon article précédent.

Le récit débute par une mise en situation: l'”exposition” (FREYTAG) ou la “situation” (SOSRAC):

“La plupart d’entre nous, que ce soit dans leur vie personnelle que professionnelle, ont une jour été confrontés à l’exercice de la prise de note en réunion…

L’approche la plus souvent choisie est une prise de note manuelle et linéaire: des feuilles de papier vierges ou un cahier “atoma” ou un carnet relié et un bic. Et on est parti…”.

Je cherche ici à accrocher le lecteur, comme l’illustre le terme employé en journalistique: “l’accroche”. Le lecteur doit se sentir concerné, il doit se dire “ah oui, cette situation je l’ai vécue, voyons ce qu’il a à raconter là-dessus, afin que je le compare avec mon expérience”

Ensuite, nous passons au déclencheur d’action, l’incident (FREYTAG) ou l’observation (SOSRAC):

“Le président de la scéance commence son speech de bienvenue et énumère l’agenda du jour. (…) Quoi ? le président énonce déjà le second point de l’agenda ! Où vais-je l’écrire ? Je n’aurai plus de place pour la discussion du premier point ! A l’aide…”

Le problème, le coeur de l’article, est exposé.

Et maintenant que le ton est donné et que le récit a trouvé son rythme, je vais chercher à faire monter la tension: il s’agit des “sentiments” (SOSRAC) ou de la “progression” (FREYTAG):

“Il est certain que la prise de note en réunion demande une approche systèmatique et … de l’experience. Bien sûr la prise de note linéaire peut fonctionner. Beaucoup de pratique crée une méthodique tel que l’emploi d’abréviations souvent très personnelles (beacoup = bcp, tout = tt, etc …). Mais de nombreuse difficultés restent liées à ce choix.

1.Les réunions sont rarement linéaires et l’agenda n’est pas toujours respecté

(…)

5. L’intervenant fait réfèrence à une de ses précédente remarques

Je sais que je l’avais noté, mais où ? Je ne retrouve rien dans ce fatra d’informations !”

Je tente dans cette partie de construire sur l'”observation” précédente, en ajoutant mon ressenti et mon expérience personnelle sur les points soulevés précedement. Je vais essayer de créer ici une forme de “climax” qui doit mener le lecteur à la conclusion évidente qu’une solution doit être apportée au problème posé !

Je pratique ensuite une “réflexion” (SOSRAC) ou dégression (FREYTAG) qui porte sur les “sentiments” précédents. Le problème existe, c’est démontré, mais comment y apporter une solution ?

“(…) La solution que je préconise ? Vous l’aurez deviné, surtout si vous me connaissez ou consultez régulièrement cette page Facebook: le Mind Mapping ! (…)”

Maintenant que j’ai présenté une solution “théorique”, je doit démonter son applicabilité pour la résolution du problème. Cela, je le présente dans la partie “action” (SOSRAC) ou “résolution” (FREYTAG):

“Convaincus ? Alors voici mon approche personnelle de la prise de notes en réunion.

Cette méthode s’applique aussi bien à la prise de notes à la main, qu’avec un software de Mind Mapping, si vous avez la possibilité de disposer d’un ordinateur ou d’une tablette en réunion.

  1. Préparez votre prise de note

(…)”

Enfin, je termine, bien logiquement, par la “conclusion” (SOSRAC) ou le “dénouement” (FREYTAG):

“De nombreux avantages sont donc liés à l’utilisation de la Mind Map dans la prise de note en réunion. (…)”

Je sais que je l’avais noté, mais où ? Je ne retrouve rien dans ce fatra d’informations !”

Je tente dans cette partie de construire sur l'”observation” précédente, en ajoutant mon ressenti et mon expérience personnelle sur les points soulevés précedement. Je vais essayer de créer ici une forme de “climax” qui doit mener le lecteur à la conclusion évidente qu’une solution doit être apportée au problème posé !

Je pratique ensuite une “réflexion” (SOSRAC) ou dégression (FREYTAG) qui porte sur les “sentiments” précédents. Le problème existe, c’est démontré, mais comment y apporter une solution ?

“(…) La solution que je préconise ? Vous l’aurez deviné, surtout si vous me connaissez ou consultez régulièrement cette page Facebook: le Mind Mapping ! (…)”

Maintenant que j’ai présenté une solution “théorique”, je doit démonter son applicabilité pour la résolution du problème. Cela, je le présente dans la partie “action” (SOSRAC) ou “résolution” (FREYTAG):

“Convaincus ? Alors voici mon approche personnelle de la prise de notes en réunion.

Cette méthode s’applique aussi bien à la prise de notes à la main, qu’avec un software de Mind Mapping, si vous avez la possibilité de disposer d’un ordinateur ou d’une tablette en réunion.

  1. Préparez votre prise de note

(…)”

Enfin, je termine, bien logiquement, par la “conclusion” (SOSRAC) ou le “dénouement” (FREYTAG):

“De nombreux avantages sont donc liés à l’utilisation de la Mind Map dans la prise de note en réunion. (…)”

Vous avez donc le choix, selon vos affinités personnelles, entre les deux méthodes apparentées SOSRAC et FREYTAG…

L’approche que je présente ici se base sur la structuration SOSRAC appliquée grâce au Mind Mapping.

La technique développée repose sur l’utilisation de l’application XMind, mais de nombreuses autres applications disposent des mêmes fonctionnalités.

Quelques mots d’explication…

1. Commencez par l’idée centrale de votre Mind Map

Le titre de l’article, de la note, du commentaire. c’est votre idée directrice, le moteur de votre réflexion.

2. Effectuez un brainstorming personnel autour de cette idée

Activez le mode “Brainstorming” de votre application de MindMapping. Sous XMind, il s’agit de l’ampoule (ou F8 – en mode [Pro])

Si vous disposez pas du mode [Pro] de XMind, vous pouvez parvenir au même effet en créant des “sujets flottants” autour de votre idée centrale.

Jetez vos idées sur le clavier ! Tout ce qui vous passe par la tête ! Conséquences, implications, devoirs, prévisions, nécessités, arguments, problèmes, citations, envies ou promesses ! Lachez-vous ! Freedoooooooom …

Sous XMind, ces idées sont rassemblées sous l'”Idea Factory” qui est un outil de capture bien pensé.Structurez vos trouvailles autour de l’idée centrale2.

3. Réunissez vos idées sous des dénominateurs communs et développez-les.

Consultez votre documentation ou Internet pour y ajouter les détails que vous voulez y faire figurer.

4. Rajoutez un node “SOSRAC”

Et créez des branches pour chacun des points à développer:

5. Déplacez vos idées vers la structure SOSRAC

Essayez de trouver l’endroit qui convient le mieux pour placer vos idées dans la structure SOSRAC.

“Hum, le ‘gros volume d’idées à noter’, je devrais en parler dans ‘sentiments’…” et hop…, un cliquer/déplacer plus tard, l’idée se trouve sous le node voulu !

6. Utilisez la fonction “note” afin de rédiger votre texte

La pluparts des logiciels de Mind Mapping permettent d’accrocher une note à un node. Sous XMind, il suffit de sélectionner un node et d’appuyer sur F4, d’effectuer “clic droit > Insert > Note”. Un mini-éditeur de texte s’ouvre en-dessous du node:

Un deuxième appui sur F4 permet d’ouvrir une plus grande fenêtre latérale (sous XMind 8) ou en dessous de l’écran (versions précédentes). Celle-ci présente plus de possibilités, tel que l’ajout d’images ou d’hyperlien dans le texte.

Et maintenant vous êtes en mesure de rédiger votre texte, de manière confortable, tout en suivant facilement la structure SOSRAC utilisée…

Un petit truc: n’utilisez à ce stade pas trop de mise en forme ! Celle-ci pourra être paufinée lors de l’étape suivante. Personellement, je n’utilise que la mise en gras afin de me permettre de différencier les titres du texte…

Encore un petit truc: si vous trouvez inconfortable de taper votre texte dans une colonne (relativement) étroite (sous XMind 8), vous pouvez agrandir la fenêtre qui apparait sous le node au premier appui de F4:

Cela dit, si votre logiciel de Mind Mapping favorit ne permet pas l’ajout de notes, vous pouvez toujours écrire votre texte dans des nodes fils, ou dans votre traitement de texte, tout en conservant alors un oeil sur votre Mind Map afin de respecter la structure…

7. Votre texte vous parait être au point, exportez-le vers votre traitement de texte

Une fois que vous estimez que votre écrit à suffisement mûri, exportez-le vers un traitement de texte afin de profiter du correcteur orthographique et de peaufiner la mise en forme.

Dans XMind, l’export se fait en choisissant “File > Export” ou en cliquant sur l’icône

Choisissez alors un traitement de texte.

Astuce: l’export vers MS Word ou OpenDocument est réservé à la version “Pro” de XMind. Mais vous pouvez toujours exporter vers le format “texte”. Retenez seulement que les images, les hyperliens et le formattage ne sont pas exportés. Mais en ouvrant le texte exporté dans votre traitement de texte favorit, vous pouvez alors les rajouter…

J’ai exporté ici mon travail vers MS Word, et je l’ai ouvert sous Pages (MacOS).

Vous pouvez voir que XMind convertit automatiquement les nodes en titres et les notes en textes… Bien pratique !

8. Reformatez votre texte en fonction de son usage final

Selon sa destination, votre texte devra être formaté selon certains standards de publication. On ne publie pas dans un magazine papier comme on le fait sur Facebook. Mais là on sort du contexte du présent article, à vous de voir…

Voilà ! De la génération d’idées à la structuration du texte, j’espère que vous avez pu constater que le Mind Mapping est un instrument extrémement puissant pour concevoir des articles, notes, études ou même des livres entier !

Comme mentionné dans mon article précédent, pour rendre un outil efficace, il faut se l’approprier. Et la seule manière de la faire, c’est d’oser se lancer, et d’y aller avec conviction et confiance.

Commencez petit, en rédigeant par exemple une lettre à envoyer à une administration quelconque, puis une note simple pour votre travail et enfin par une note de vision… La structure en SOSRAC proposée convient en effet à de nombreuses situtations !

Merci de m’avoir lu, et n’hésitez pas à partager votre expérience dans les commentaires. Je suis curieux de voir si cette méthode fonctionne aussi pour vous !